La semaine dernière, le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret livrait une candidate Française d’origine turque à l’inquisition du lobby arménien.
L’affaire démarrait après qu’un employé arménien de la mairie de Villeurbanne ait saisi Jean-Paul Bret car une Française d’origine turque était sur les listes électorales.
M. Bret allait alors exiger de la candidate qu’elle embrasse la position officielle de la France quant au contentieux historique turco-arménien.
Cette dernière, d’origine turque, choquée par les pressions dont elle fut l’objet, a mis du temps à réagir. Puis s’est executée en "reconnaissant" le "génocide arménien".
Jean-Paul Bret, député très proche des milieux nationalistes arméniens de sa région, et qui s’était battu avec zèle pour inscrire dans l’histoire officielle française la version arménienne des événements, a continué de plus belle en demandant alors à la candidate de refaire sa déclaration, telle une bête de foire, devant les dirigeants du lobby arménien de Villeurbanne.
Elle s’est executée également.
Mais ce là ne suffisait toujours pas à M. Bret qui a continué d’exiger qu’elle mette celà sur papier et qu’elle signe...
Et tout au long de l’affaire, la candidate recevait par téléphone des insultes et des menaces notamment contre ses enfants.
Au final, la peur et les menaces aura eu raison de sa candidature. Réduite à ses origine et choquée par les discriminations dont elle fut victime, elle a préféré se retirer des listes.
Une nouvelle victoire de la turcophobie en France ! Les Français d’origine turque se trouvent forcés de raser les murs s’ils ne veulent pas être livrés à l’inquisition arménienne. L’affaire devrait de toutes façons en rester là, puisque l’intéressée a retiré sa candidature et que les pratiques discriminatoires d’un élu de la République ne semblent avoir que peu ému l’opinion publique...
Nous voilà de retour dans les années 1980 où les Turcs de France se devaient de se faire discret, craignant à l’époque le terrorisme arménien de l’ASALA.
Mais aujourd’hui, dans la France des "droits de l’homme" et des "libertés" que craignent-ils ?
source:turquie news